De sa fenêtre, Nauela jugeait la météo : s'offrait à elle un ciel dégagé, et une température douce ; L'idéal pour sortir le nez de son trou ; tant que nuages et brouillard seraient absents... La jeune femme estima que l'occasion était à prendre. Et puis, qu'avait-elle de mieux à faire? Enfilant son coupe-vent, Nauela jeta un coup d'oeil à son unique miroir ; ses cheveux se tenaient raisonnablement en place, et son visage avait reprit des couleurs. Toute trace de fatigue ou de chagrin avait disparu. Satisfaite, la jeune femme attrapa vivement portable, porte-monnaie, carte (au cas où...), montre... Et fourra tout dans son petit sac à main cuivré qu'elle passa par dessus son épaule. Elle descendit telle une fusée les étroits escaliers qui reliaient sa chambre au rez-de-chaussé, puis poussa la porte d'entrée (grinçement infernal), qu'elle claqua en hâte dans son dos avant de la fermer à clef. Nauela trottina jusqu'au trottoir, et marcha d'un bon pas pour rejoindre St Georges ... Enfin, l'axe fréquenté de la ville... La jeune femme déboucha au bout de quelques minutes au point espéré. Elle balaya l'endroit d'un regard circulaire. Tout comme les passants.
Nauela : Au moins, c'est calme...
Ah ça oui, en effet; pour être calme, c'était calme. D'un coup d'oeil, Nauela remarqua que les voitures du coin n'avaient rien des Ferrari ou Mercedes qu'elle avait facilement observées... dans sa vie dans les quartier plutôt chic de Londres. Toutes semblaient être de vieux engins aux peintures délavées, qui cependant, avaient l'air robuste. Les passants étaient également loin du 31... Nauela fut un instant heureuse de ne s'être vêtu d'un simple jean délavé et d'un débardeur. Elle ne souhaitait en aucun cas passer pour la citadine dé paysagée, ou pire. Elle n'avait aucune idée de l’idéologie des gens du coin. La jeune femme consulta sa montre. Seize heures. Hmmm... Nauela s'interrogea sur le "comment remplir mon après-midi libre?". Elle aurait apprécié explorer la ville et ses environs, histoire de savoir dans quel coin elle était tombée ; mais n'était pas sûre. Elle aurait préférer bien évidement étre en charmante compagnie. Elle se dirigea donc vers un magnifique salon de thé.. Elle y entra et s'assit seule à une table. Elle regardait tout autour d'elle et commande son thé comme elle en avait l'habitude à Londres. Elle se sentit partir dans un rêve lorsque soudain une personne l'interpella.