∆  tics, des manies et des habitudes

Alors, les manies de celui-ci, il a tendance à ce passer un main dans les cheveux quand il est mal à l'aise ou qu'il ne sait plus trop quoi dire. Sinon il a l'habitude d'aller courir tout les matins, c'est important pour lui de courir, ça lui permet de se vider l'esprit. Quand il est nerveux, peut pianoter sur la table, s'il est assis et qu'il a une table devant lui ou encore taper du pied. Mais debout, il aura tendance à tourner en rond, nerveux il est incapable de rester immobile. Julian raconter une histoire à son fils tous les soirs pour l'endormir, ce qui a aussi pour effet de le calmer, de l'endormir lui aussi. Au début, quand il était seul, il avait l'habitude d'aller vérifier que son fils allait bien au milieu de la nuit. Il ne dors que quelques heures par nuits, le reste de la nuit il la passe devant la télé, un livre ou encore il s'entraine..  

∆  écris l'histoire...

« Non stp papa, je veux pas. » Il lui disait qu'il devait partir avec sa mère à Berlin, en Allemagne, le jeune ne voulait pas aller avec sa mère et son beau-père. « Mais pourquoi? Tu l'aimes ta maman, non ? » Le petit ne savait pas quoi dire, il regarda son beau-père, mais son regard lui fit peur alors il répondit à son papa. « Oui je l'aime maman, mais je veux rester avec toi. » Son père s'était accroupi devant lui et il répondit en le serrant dans ses bras : « Tu sais que papa ne peux pas, il es malade et il doit aller à l'hôpital. » Julian se mis à pleurer, il voulait rester avec son papa, son beau-père il n'était pas gentil, il le frappait dès qu'il faisait une bêtise et parfois le soir il allait dans sa chambre alors que sa maman travaillait à l'hôpital, elle était infirmière et faisait souvent des gardes le soir. Il entrait dans sa chambre et se glissait dans son lit, le petit ne comprenait pas trop ce qu'il faisait, jusqu'à ce qu'un policier viennent dans sa classe pour parler des agressions, des choses que les adultes ne pouvait pas leur faire. Il compris alors, comme il avait toujours été très intelligent à l'école. Alors il savait que s'il partait à Berlin, loin de son papa, il ne serait pas en sécurité. Mais son plan ne fonctionna pas, son père refusa de le garder avec lui. Il faut savoir que son père était en phase terminal d'un cancer qui s'était propagé, il allait mourir dans les semaines qui suivent. Donc, il devait partir avec sa maman et ce beau-père qui était pour lui le démon. Il se retrouva dans l'avion qui allait les amener dans sa nouvelle maison, son beau-père était allemand et voulait rentrer chez lui pour s'occuper de l'entreprise qu'il possédait. Il était riche, très riche.

Sa nouvelle maison était grande, très grande, la première journée il se perdit à trois reprises, il détestait déjà cette maison. Surtout la nuit, quand la porte de sa chambre s'ouvrit, il savait que sa maman travaillait, elle avait trouvé un emploi d'infirmière dans l'hôpital de Berlin. Comme elle y était obligé elle avait accepté de prendre le poste de nuit. Quand il entendit la porte il se leva d'un coup de son lit et regarda son beau-père, sûr de lui il cria : « NON!  T'as pas le droit! Le policier il l'a dit dans ma classe! » Son beau-père se mis à rire, Julian ne comprenait plus rien, pourquoi il riait. « Tu penses que tu vas pouvoir m'empêcher de faire ce que je veux ? Tes qu'un gamin, je suis plus fort que toi et tu penses qu'on va te croire si tu le dis, tout le monde m'aime ici. Personne te croira. » Le petit se mis à pleurer, les larmes coulaient le long de ses jours, il voulait se sauver. Il n'eut pas le choix d'endurer les traitements de son beau-père, il n'osait pas en parler à cause de ce que son père lui a dit. Il était sur que personne ne le croirait. Les cicatrices se faisaient nombreuses sur son dos, son beau-père évitait de le frapper à des places trop voyante.

Il s'était habitué tranquillement à l'école en Allemagne, il s'était même fait des amis, mais alors qu'il avait quatorze ans, il était dans le vestiaire de la piscine, il ne voulait pas sortir des vestiaires, tout le monde verrait ses cicatrices. Il ne permettait pas au élèves de garder des vêtements pour se baigner. Tout les élèves étaient sortis et le professeur de sport entra pour savoir ce que Julian faisait, il cogna à la porte de la toilette où il s'était enfermé. « Julian qu'est-ce que tu fais ? Tes pas prêt ? » Julian soupira et dit d'une voix pas trop sûr : « Je me sens pas bien, je crois que je suis mieux de rentrer chez moi. » Le professeur lui demanda de sortir alors qu'il lui répondit : « Je tes vus avant que tu rentres dans les vestiaires et tu allais l'air en pleine forme. » Edan sortit de la toilette et regarda son professeur et baissa la tête, mal à l'aise. « Qu'est-ce qui se passe Julian ? Tu as pas l'air malade, dit moi ce qui va pas. » Julian se laissa glisser contre le mur pour s'installer assis les jambes remontés qu'il entoura de ses jambes. Des larmes coulaient de ses joues et son professeur s'accroupis en face de lui. « Je peux pas y aller.. je veux pas qu'il voit mes cicatrices.. je suis sur qu'ils vont se moquer de moi ou encore me prendre en pitié.. » Soupirant, il avait finalement eu le courage d'en parler à quelqu'un. Le professeur le regarda dans les yeux un instant et essuya les larmes de celui-ci, c'était la première fois qu'un homme était doux avec lui. Julian releva la tête vers celui-ci et le professeur lui dit : « Ça va aller, personne va se moquer de toi, rhabille toi, on va trouver un moyen pour que tes pas à faire les cours de natation, tu viendras me voir dans mon bureau à la fin de la journée. » Julian était content, soulager, il se disait qu'il pouvait lui faire confiance. Mais le soir venu, alors que le professeur referma la porte du bureau et la barra pour le plaquer contre le mur et l'embrasser. Le jeune fut surpris et n'osa pas le repousser, le professeur avait compris qu'il y avait plus que Julian subissait des attouchements avait des rapports avec un adulte. Le professeur le força à s'agenouiller et il finit par avoir un rapport complet avec celui-ci. Il sortit de là avec la menace de couler son cours si jamais il disait quelque chose et revenait pas les jours suivants le voir. Ce fut comme ça jusqu'en terminale, il a détesté son lycée, même s'il avait de bons résultats, il n'a plus réussit à faire confiance à personne. Enfin jusqu'en terminale, quand on élève le surpris avec le professeur et contacta le directeur. L'élève garda le tout secret, comme le directeur, ce jeune, il est devenu le meilleur ami de Julian, le seul en qui il avait totalement confiance.

Son meilleur ami, il ne le laissa jamais tomber, il était gentil, Julian pouvait tout lui dire. C'est d'ailleurs lui qui présenta à Julian celle qui devint la mère de son enfant. Il est tombé amoureux au fil des rencontres avec celle-ci, elle était drôle, gentille, seulement, Julian n'a jamais eu de chance dans la vie et ce n'est pas cette fois que ça changea. Alors qu'il avait décidé de la demander en mariage, elle est morte dans un accident de voiture. Son fils, qui à l'époque avait deux ans était à la crèche. C'est les pompiers, Julian qui se retrouva sur les lieux de l'accident de sa future femme. Il reconnu tout de suite la voiture de sa femme, il voulait intervenir, faire quelque chose alors qu'il l'entendit crier, mais ses collègues le retenait, c'était trop dangereux d'intervenir, il vit la voiture de sa petite amie explosé sous ses yeux, alors qu'il ne pouvait rien faire. Encore aujourd'hui il en fait des cauchemars c'est pourquoi il n'arrive à dormir que quelques heures par nuit.. Son fils a maintenant quatre ans, il n'est plus jamais tombé amoureux, jusqu'au jour où il le vit, alors qu'il discutait avec un jeune qui ne cessait de mettre le feu tout les weekends, c'était le frère de celui-ci. Bizarrement, il ne pouvait plus s'arrêter de penser à celui-ci, il tomba amoureux pour la première fois depuis la mort de sa femme, mais cette fois, il tomba amoureux d'un homme...